La ville de Laval est née avec l’An Mil, un castrum bâti sur un éperon rocheux dominant la Mayenne. Le donjon qui se visite aujourd’hui date de 1220. Une grande galerie Renaissance est ajoutée en 1542.
A la Révolution, la galerie devient Palais de Justice et le château des Comtes de Laval devient prison.
Aujourd’hui le château accueille le musée d’art naïf qui rend hommage au douanier Rousseau natif de Laval.
Alfred Jarry et son Ubu Roi, Ambroise Paré et la chirurgie moderne, Alain Gerbault et son voilier, sont aussi lavallois.
Autour du Château, les maisons à pans de bois, la porte Beucheresse, la promenade au pied des remparts jusqu’au vieux pont du 13eme, perpétuent le souvenir du Laval médiéval.
Sur les bords de la Mayenne, du viaduc jusqu’au pont d’Avesnières, Laval traverse les époques, carrefour obligé entre Le Mans et Rennes. Tisserands de lin et marchands y prospèrent au 18eme siècle. Le 19eme est l’époque des grandes travaux (l’hôtel de ville, le théâtre, le musée des sciences, le jardin de la Perrine).
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la ville est bombardée en juin et juillet 1944. Le quartier de la gare est détruit. Le général Patton et la troisième armée américaine entrent dans Laval au matin du 6 août 1944.
Les Américains installent leur quartier général au château du Bois Gamast à Laval, c’est là que le général Leclerc assiste à une réunion le 22 août 1944 pour planifier la libération de Paris.
Ce 22 août, le général de Gaulle est aussi à Laval.
Dans l’après guerre, l’industrie textile est délaissée au profit de l’industrie agroalimentaire. Laval est le berceau du groupe Lactalis qui y possède toujours son siège social et y a ouvert un musée original : le Lactopôle.
Depuis la fin des années 1990, Laval a pris le virage du numérique et de la réalité virtuelle. La ville connaît aujourd’hui un succès notable dans ce secteur (rencontres internationales, développement d’entreprises et de la formation universitaire et grandes écoles).